Le puceron noir de l’oranger est l’un des ravageurs des agrumes, mais pas uniquement. Présent dans nos régions méditerranéennes, il est l’un des pucerons susceptibles de s’attaquer à nos citronniers et orangers. Découvrons plus en détail ce petit insecte et comment réussir à l’identifier.
Description du puceron noir de l’oranger
Le puceron noir de l’oranger est aussi nommé par son nom scientifique : Toxoptera aurantii. C’est un insecte hémiptère qui fait partie de la famille des Aphididae. Nous rencontrons cette espèce de puceron sous d’autres noms :
- puceron noir du caféier
- puceron noir du théier
Sa présence est observée dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales à travers le monde. Sa présence est en effet signalée dans des aires géographiques aussi variées que l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Inde, l’Asie orientale, l’Australie, ainsi que dans la région méditerranéenne, en Amérique centrale et dans le sud des États-Unis.
L’adulte de cette espèce se caractérise par sa forme ovale et sa couleur noire, mesurant entre 2 et 3 mm. Ses antennes sont courtes, et il possède des siphunculi et une cauda également noirs. Il existe des individus ailés, légèrement plus grands que leurs homologues aptères, permettant à l’espèce de se disperser avec efficacité sur de longues distances lorsqu’ils cherchent de nouveaux habitats ou plantes hôtes.
Quelles sont les plantes hôtes de Toxoptera aurantii ?
Le puceron noir de l’oranger est un ravageur polyphage dans les zones tropicales. Il s’attaque ici à une large gamme de plantes telles que le théier, le caféier, le manguier, le cacao, ainsi que des espèces ornementales comme le ficus, l’hibiscus, le camélia et le macadamia.
Sous le climat méditerranéen, c’est principalement les agrumes tels que l’oranger et le citronnier qui cible.
Quels sont les dégâts sur les agrumes ?
Les pucerons noirs de l’oranger se nourrissent de la sève des plantes. Ces piqûres et sussions entrainent un affaiblissement général de la plante et le recroquevillement de ces dernières.
Ces insectes rejettent en quantité important du miellat sur les feuilles de nos orangers et citronniers. Ces excrétions favorisent le développement la fumagine, un champignon qui recouvre les feuilles et réduit la capacité de photosynthèse de la plante.
Par ailleurs, Toxoptera aurantii est un vecteur de maladies virales importantes, notamment le Citrus tristeza virus, qui affecte gravement les cultures de café et d’agrumes.
Cycle de développement
Le cycle de vie du puceron noir de l’oranger est marqué par une reproduction parthénogénique, permettant à une femelle de produire entre 50 et 70 larves sans nécessité de fécondation par un mâle. Cette capacité à se reproduire rapidement signifie qu’une population peut s’établir et causer des dommages considérables en peu de temps. Avec environ 30 générations annuelles, la gestion de ces ravageurs exige une vigilance constante.
La température optimale pour leur développement se situe entre 20 et 25°C, mais leur croissance ralentit lors des périodes de froid hivernal ou de fortes chaleurs.
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